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Le contrôle technique des deux-roues devra être en place d'ici au 1er octobre 2022, annonce le Conseil d'État
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Le Conseil d'Etat a annoncé ce mardi qu'un report de l'entrée en vigueur du contrôle technique des deux-roues de plus de 125 cm3 au-delà du 1er octobre 2022 "pour les véhicules les plus anciens" n'était "pas justifié".
Le contrôle technique pour les deux roues devait, selon une obligation européenne, s'appliquer au plus tard au 1er janvier 2022, mais le gouvernement avait décidé l'an dernier par décret de repousser cette obligation à 2023. C'est ce décret que le Conseil d'Etat a suspendu. L'introduction de ce contrôle technique (pour 2023) se heurtant à une fronde des associations de motards, le président Emmanuel Macron avait finalement annoncé dès le lendemain de sa parution au Journal officiel qu'il ne serait pas appliqué. Un conseiller de l'exécutif avait expliqué que le chef de l'Etat jugeait que "ce n'était pas le moment d'embêter les Français".
Le ministère délégué aux Transports avait ensuite annoncé en novembre la mise en oeuvre de mesures alternatives couvrant "les enjeux de sécurité routière, de lutte contre la pollution et le bruit", et devant permettre d'obtenir une exemption à l'obligation européenne.
Mais le juge des référés (procédure d'urgence) du Conseil d'Etat, saisi par des ONG, a estimé que la seule notification par la France à l'UE de son intention d'instaurer de telles mesures alternatives n'est "pas de nature à justifier de la transposition de cette directive" européenne "en l'absence de mise en œuvre effective des mesures envisagées". En outre, le gouvernement n'ayant pas annulé ou modifié officiellement son décret d'août 2021 fixant un calendrier d'application décalé à 2023, ce texte est donc considéré comme toujours en vigueur malgré les annonces d'Emmanuel Macron et du gouvernement.
Le juge estime donc fondée la demande des associations de "demander la suspension de l'exécution du décret contesté en tant qu'(...)il reporte au-delà du 1er octobre 2022, l'entrée en vigueur de l'obligation de contrôle technique". Le jugement ne précise pas le choix de cette date du 1er octobre.
Les requérants soulignaient notamment "qu'en France, un usager de deux-roues motorisés a 22 fois plus de risques d'être victime d'un accident mortel qu'un usager de véhicule léger (mais que) ce risque est moindre dans les Etats ayant déjà mis en place le contrôle technique - 16 fois en Allemagne, 17 fois en Espagne". Les ONG arguaient également que le contrôle technique "permettrait par ailleurs de réduire les nuisances sonores causées notamment par le débridage des moteurs, mais également celles liées à la pollution de l'air".
L'association "Respire", une des trois requérantes, s'est félicitée sur Twitter de cette décision : "Le Conseil d'Etat donne au gouvernement d'@Elisabeth_Borne l'occasion de concrétiser ses ambitions écologiques : il lui impose d'instaurer le contrôle technique au 1er octobre 2022".
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18/05/2022
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LA PROVENCE.COM
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Pour la première fois, les ventes de voitures neuves hybrides ont égalé celles des diesel en Europe en 2021
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 Face à la pénurie de puces électroniques, les constructeurs ont dû réduire leur production au cours de l'année.
Le marché de l'automobile se transforme. Pour la première fois, il s'est vendu autant de voitures neuves hybrides que de diesel en Europe au cours de l'année 2021. Les 100% électriques ont, elles, continué leur percée de façon moins impressionnante qu'en 2020, a annoncé l'association des constructeurs Acea (lien en anglais) mercredi 2 février.
Sur l'ensemble de l'année 2021, les ventes d'hybrides non rechargeables (diesel ou essence) ont continué de croître (+60,5% sur un an) avec 1,9 million de voitures écoulées, soit 19,6% de parts de marché, à égalité avec le diesel simple. Celui-ci, touché par le scandale du dieselgate et de forts malus, a vu ses ventes s'écrouler d'un tiers sur l'année (-31,5%) sur tout le continent, et même de moitié au dernier trimestre, note l'Acea. Les ventes d'hybrides rechargeables ont également progressé de 70,7%, avec 867 092 véhicules vendus et 8,9% de parts de marché.
Dans un marché automobile au ralenti, revenu à son niveau des années 1990, les ventes de voitures électrifiées ont dépassé les ventes de véhicules à essence au quatrième trimestre. Face à la pénurie de puces électroniques, les constructeurs ont équipé en priorité leurs modèles les plus profitables, dont les modèles électrifiés. Mais ces nouvelles motorisations ont été elles aussi rattrapées au quatrième trimestre par la pénurie de puces électroniques, les empêchant de poursuivre la croissance inédite enregistrée en 2020.
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02/02/2022
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FRANCE INFO
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Coronavirus - Pénurie de puces : les ventes d'automobiles plus basses en Europe en 2021 que dans les années 1990
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La reprise espérée n'a pas eu lieu: les ventes de voitures neuves en Europe ont marqué un nouveau record à la baisse en 2021, freinées par la crise sanitaire et les pénuries de puces électroniques qui ont empêché la production de millions de voitures.
L'an dernier, 9,7 millions de véhicules ont été vendus dans l'Union européenne, selon les données publiées mardi par les constructeurs: c'est le chiffre le plus bas enregistré depuis le début de la série statistique en 1990, plus bas que 2013 et 1993, des années déjà noires pour l'industrie automobile.
Avec un sixième mois de baisse consécutif en décembre, les ventes ont même reculé de 2,4% en Europe par rapport à l'année 2020, paralysée par le Covid.
La tempête est européenne: à l'Est, le marché chinois a retrouvé des couleurs (+4,4%), tandis qu'à l'Ouest le marché américain s'est légèrement repris (+3,7%).
"Cette chute est la conséquence de la pénurie de semi-conducteurs qui a freiné la production automobile pendant toute l'année, et plus particulièrement au second semestre", a expliqué dans un communiqué l'association des constructeurs européens (ACEA).
L'année 2021 a notamment été marquée en Europe par la chute de l'Allemagne, son premier marché, qui enregistre une des plus fortes baisses avec un plongeon de 10,1% sur un an et 2,6 millions de véhicules écoulés.
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18/01/2022
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LA PROVENCE.COM
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Prix des carburants au plus haut : pourquoi les tarifs continuent d'augmenter ?
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Les tarifs à la pompe atteignent depuis le début de l'année de nouveaux records. La conséquence d'une "demande dynamique" de la part des consommateurs qui se heurte à "une offre contrainte", comme nous l'explique Yves Jégourel, directeur du CyclOpe, un institut de recherche européen sur les marchés des matières premières.
L'essence n'a jamais coûté aussi cher. Selon les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique, les prix des carburants ont augmenté de nouveau, début 2022. Le prix moyen du litre de gazole a augmenté de 10 centimes et atteint presque 1,62 euro, un nouveau record historique. Même augmentation pour le sans-plomb 95 E10 : il pointe à 1,68 euro le litre. Comment expliquer cette flambée ? Les explications de Yves Jégourel, directeur de CyclOpe et docteur en économie.
Comment expliquer cette nouvelle hausse ?
Cela s'explique par une demande dynamique face à une offre contrainte. Il y a sur le marché deux aspects : des éléments fondamentaux, et la façon dont ces derniers sont interprétés par les opérateurs. Du côté des fondamentaux, on observe une demande qui reste dynamique et qui, dans un contexte sanitaire redevenu anxiogène, s'avère résiliente. En outre, l'offre reste contrainte. Nous sommes toujours sous les régimes des quotas de production : en mai 2020, l'Opep a réduit de 9,7 millions de barils/jour la production. À partir de juillet, la production a augmenté à nouveau, de 400.000 barils / jour. Mais certains pays, ayant des difficultés sur l'investissement ou les activités de maintenance, ont du mal à contribuer à cette augmentation de 400.000 barils. Ce régime doit disparaitre en septembre 2022.
À tout cela se rajoute le contexte géopolitique (troubles au Kazakhstan, oléoduc récemment en maintenance en Libye). Et puis un troisième facteur intervient : le dollar s'est déprécié sur les dernières semaines. C'est le schéma assez classique d'un pétrole qui devient moins cher une fois qu'il est libellé dans une monnaie qui n'est pas le dollar.
Cette hausse des tarifs va-t-elle continuer ?
La volatilité demeure, de par la dimension d'anticipation et la crise sanitaire. Il y a beaucoup de "si" sur le marché. J'insiste sur la problématique de long terme : en matière d'investissement sur les énergies fossiles, on va avoir de fortes contraintes liées à la dimension environnementale. Il va falloir investir et pour investir il faut des investisseurs. On peut comprendre que la demande de produits pétroliers va diminuer. Mais si vous avez une offre qui diminue plus que la demande, il y aura évidemment un effet sur les prix. Certains y verront une occasion d'accélérer la transition environnementale, mais on voit bien que cela a des répercussions sociales importantes.
Le gouvernement a-t-il une marge de manœuvre pour faire baisser les prix à la pompe ?
Nous sommes sur un chemin de crête concernant la transition environnementale. Même s'il faut distinguer les problématiques liées à l'électricité de celles liées au carburant. Si la transition se traduit par une hausse des énergies fossiles, il faudra que cela soit accompagné par des mesures sociales. Soit des aides à la conversion, soit du soutien au pouvoir d'achat. Les gouvernements n'auront pas trop le choix. Il y a un triptyque qui se créé : les matières premières, la géopolitique, et l'aspect social. Les mesures structurelles doivent sans doute être renforcées.
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13/01/2022
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LCI
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Marseille - Stationnement payant : et si la douloureuse passait à 35 euros ?
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 La municipalité se donne, via une étude complémentaire, le temps de la réflexion pour cette mesure
Ce n'est pas encore acté. Ce n'est pas encore appliqué. Mais ça le pourrait. Selon nos informations, la Ville de Marseille réfléchit à une augmentation de l'amende pour défaut de paiement au stationnement sur la voirie. Fixée aujourd'hui à 17 euros, elle pourrait passer à 35 euros. La plupart des villes de plus de 200 000 habitants ont déjà franchi le cap lors de l'application de la loi Maptam en 2018 qui permet aux communes de reprendre la main sur le montant des amendes. À titre de comparaison, le PV dans l'hypercentre de Paris est passé à 75 €. Lyon est à 60 €, Bordeaux à 35 € et Montpellier à 33 €. Lors de l'application de la loi à Marseille, la précédente mandature avait fait le choix de rester aux 17 € d'amende. Une bonne nouvelle pour les automobilistes marseillais ? Pas vraiment.
Dans le même temps, la Ville avait modifié le mode de contrôle du stationnement. Exit les pervenches à pied, via une délégation de service public, une société privée équipée de voitures avec des caméras sur son toit peut contrôler plus de 1 500 voitures en une heure. Dans la foulée, le nombre de PV a explosé (voir ci-dessous). Une véritable "sulfateuse" dénonçaient et dénoncent toujours ses contradicteurs. Même l'actuel maire PS de Marseille, Benoît Payan, demandait, en avril 2019, en tant que chef de l'opposition, un moratoire sur la méthode de contrôle du stationnement. Vaine requête, la lecture automatique des plaques d'immatriculation (Lapi) continue, mais force est de constater, selon la municipalité, que le compte n'y est pas.
"Aujourd'hui, se pose la question du véritable rôle dissuasif de l'amende à 17 euros", explique l'adjoint PS aux finances, Joël Canicave. Sur la base des travaux de l'ancien conseiller municipal PS en charge du stationnement, Roland Cazzola, le constat d'un "trop grand nombre d'automobilistes qui préféreraient payer une amende plutôt que de payer à l'horodateur" a été effectué.
Combien précisément ? Le chiffre n'a pas encore été communiqué. Suffisant pour solliciter les services du stationnement à engager une réflexion. "Très clairement, on s'est rendu compte que pour certains, les 17 euros ne sont pas gênants", appuyait Roland Cazzola avant le transfert de sa compétence du stationnement à l'élue en charge de la mobilité, Audrey Gatian. Et donc de la question du PV à 35 €. D'après les techniciens, cette évolution permettrait ainsi, en premier lieu, une "harmonisation" avec les PV dans les autres villes. Elle "favoriserait" un stationnement de courte durée en surface et "encouragerait" le stationnement dans les parkings souterrains pour le stationnement de plus longue durée. L'augmentation "inciterait" aussi, toujours d'après les services techniques, l'utilisation des modes de transports alternatifs...
Reste que cette étude nécessite un approfondissement estime l'adjoint aux finances, Joël Canicave. "La première question est de savoir si une augmentation du FPS encouragerait le stationnement", interroge-t-il. Pour s'en assurer, il a demandé un benchmark de la mesure pour évaluer toutes les conséquences du PV à 35 €. Si sur le principe, il ne se dit pas opposé à cette augmentation, il veut s'assurer du bien-fondé de la future délibération. À l'origine prévue pour le prochain conseil municipal, elle a été repoussée. Jusqu'à quand ? "Peut-être au prochain ou jamais."
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08/12/2021
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LA PROVENCE.COM
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