A qui n’est il jamais arrivé de s’assoupir quelques secondes au volant ?
Longtemps sous estimé, le risque de la somnolence au volant a été mis en lumière par le travail réalisé par l’Institut de l’Accident en 2011 et 2012.
Cette étude révèle que la somnolence est à l’origine de 24 % des accidents mortels, tous réseaux confondus, ce qui en fait la seconde cause de mortalité sur les routes, et la première cause sur autoroute, avec un tiers des tués sur ce réseau.
En France, un conducteur sur 10 avoue s’être endormi au volant sur le chemin du travail au moins une fois dans l’année.
Cette somnolence est généralement due à un manque de sommeil. En effet, un tiers des actifs dort moins de 6 heures par nuit, ce qui est inférieur au temps de sommeil recommandé, qui oscille entre 7 heures et 9 heures, même s’il est variable selon les individus.
Les conducteurs les plus exposés sont les moins de 25 ans, car ils dorment souvent peu, les plus de 50 ans, car ils souffrent souvent de troubles du sommeil, et les travailleurs à horaires irréguliers, qui sont en permanence en manque de sommeil.
En voiture, certains signes doivent vous alerter : bâillements, nuque raide, mal de dos, envie de changer fréquemment de position, difficulté à se concentrer, à maintenir une vitesse constante, paupières lourdes…
A l’apparition de l’un de ces signes, n’attendez pas, arrêtez vous immédiatement.
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