Le contrôle technique va se durcir à compter de mai 2018 avec désormais 132 points à vérifier, couvrant 606 défaillances potentielles. Certains d'entre eux devront être réparés dans les 24 heures, sous peine d'une amende de 135 euros.
Si le contrôle technique est aujourd’hui entré dans les mœurs des automobilistes, les nouveautés qui arrivent en 2018 ne risquent pas de passer inaperçues. Dans les grandes lignes, l'épreuve demeure assez semblable à ce que les automobilistes expérimentent tous les deux ans. Le cru 2018, qui sera lancé en mai, augmente toutefois le nombre de points de contrôle qui passe ainsi de 123 à 132.
Cet élargissement de l'inspection implique non seulement une durée d'examen plus longue, qui va entraîner un renchérissement du coût pour l'automobiliste, mais aussi la mise en place d'une liste de défaillances critiques dont la constatation par le contrôleur technique aura pour conséquence l'immobilisation du véhicule.
Jusqu'à présent la détection de tels avaries ou défauts lors de la visite périodique se traduisait par une obligation pour le propriétaire de présenter son véhicule à une contre-visite sous un délai de deux mois. Pendant ce délai, le véhicule pouvait circuler en toute légalité. Le propriétaire pouvait donc planifier les travaux de remise en état de son véhicule.
Avec la version 2018 du contrôle technique, ce ne sont plus deux catégories de défauts qui peuvent être mentionnées sur le rapport de contrôle technique mais trois : des défaillances dites mineures au nombre de 139 qui sont simplement signalées mais n'entraînent pour l'automobiliste aucune obligation de réparation, des défaillances "majeures" (340) qui, elles, entraînent une contre-visite (comme auparavant, l'automobiliste dispose d'un délai de deux mois pour présenter à nouveau son véhicule au centre) et enfin les défaillances "critiques" (127) qui vont clouer le véhicule au sol.
Ces changements destinés, on le rappelle à renforcer la sécurité, risque donc de faire des mécontents … mais aussi des heureux !!
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